La présente campagne électorale québécoise était pour nous le moment idéal pour interpeller les partis politiques sur leurs visions et leurs engagements à propos de la contribution de nos cliniques dans l’offre de service public en physiothérapie. Avec 18 000 Québécois en attente de service en physiothérapie, nous persistons à croire que notre réseau de cliniques déployé aux quatre coins du Québec constitue une solution efficace, accessible et professionnelle à cette problématique.
Que ce soit par le biais de notre contribution à la campagne Mouvement Innovation Santé, la diffusion d’un communiqué de presse, l’envoi de lettres aux partis politiques ou la compilation des engagements et idées des partis politiques, nous avons multiplié nos actions durant ce mois de septembre pour mettre de l’avant notre réalité et en savoir un peu plus sur la vision et les engagements des partis politiques.
Mouvement Innovation Santé
Par le biais de notre implication au Conseil des entreprises privées en santé et mieux-être (CEPSEM), nous avons soutenu la campagne du Mouvement Innovation Santé.
Nous regrouper pour multiplier nos chances d’avoir un impact fait partie de nos stratégies. Une implication heureuse puisque les retombées médiatiques de ce mouvement furent intéressantes.
Diffusion d’un communiqué de presse
Dans le cadre de la Journée mondiale de la physiothérapie, la FCPQ a publié un communiqué de presse pour souligner le manque d’accès à la physiothérapie ainsi que la solution que constitue notre réseau de cliniques.
Envoi de lettres aux partis politiques
Nous avons envoyé une lettre directement aux partis politiques, aux chefs et aux porte-parole du dossier de la Santé aux quatre formations politiques représentées à l’Assemblée nationale.
Nous sommes même entrés en contact directement avec les physiothérapeutes qui sont actuellement en campagne électorale ; Charles Poulin, un candidat du Parti libéral du Québec dans Saint-François et Vanessa Roy, la candidate de Québéc Solidaire dans Verdun.
Tout ceci dans le but d’en savoir un peu plus sur leurs engagements en faveur d’une contribution des professionnels en pratique privée dans l’offre de service public en physiothérapie.
À ce jour, Québec Solidaire et le Parti Québécois ont donné suite à notre correspondance.
Compilation des engagements et idées des partis politiques
Dans le but d’aider nos membres à y voir plus clair dans ce que nous proposent les partis politiques au sujet de l’accès à la physiothérapie et la place de nos cliniques dans l’offre de service public, nous avons fait une courte revue de presse.
Parti libéral du Québec
- Améliorer l’accès aux services de santé via les super-cliniques.
- Nouveaux services de télésanté pour les familles, notamment en région.
- Depuis 2007, le PLQ a toujours affirmé que le privé pouvait jouer un rôle en santé.
Parti Québécois
- Investissement de 1 milliard pour les soins à domicile, dont les physiothérapeutes.
- Donner davantage d’autonomie aux 200 000 professionnels de la santé autres que les médecins, par exemple les physiothérapeutes, les psychologues, les pharmaciens, les travailleurs sociaux, les ergothérapeutes, les hygiénistes dentaires.
- Éviter un dangereux glissement vers un système privé, éternellement injuste pour plusieurs.
Coalition Avenir Québec
- Le médecin peut déléguer des actes à des infirmières, même à des travailleurs sociaux, des physiothérapeutes, des professionnels qui le supportent.
- Favoriser la pluralité des fournisseurs de soins et de services de santé en faisant appel au secteur privé, en respectant le principe d’universalité qui garantit la gratuité des soins.
- « favoriser la pluralité des fournisseurs de soins et de services » en faisant appel au privé.
Québec Solidaire
- Lettre envoyée à la FCPQ sur l’amélioration de l’accès à la santé.
- Intégrer les cliniques GMF et Super cliniques au réseau public de santé.
- « Le privé détourne des ressources dont le système public aurait bien besoin… »