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La douleur : un système d’alarme

La douleur : un système d’alarme

Rédigé par :
olabso
10 octobre 2017

Tout le monde a, un jour ou l’autre, fait l’expérience de la douleur. Que ce soit une brûlure, une entorse de cheville ou bien une douleur au dos à la suite d’un faux mouvement, la douleur est cette sensation désagréable que l’on peut ressentir à différents degrés. Elle peut nous couper le souffle, comme elle peut seulement représenter un petit inconfort. Si l’on est chanceux, la douleur ne dure que quelques instants ou jours, mais dans certains cas, elle peut perdurer jusqu’à plusieurs mois, voire années et devenir assez invalidante. Cette douleur vient alors jouer sur notre qualité de vie et notre humeur, en particulier si elle nous empêche de faire les activités que l’on aime. Comprendre notre douleur et sa source n’est pas une mince affaire étant donné les nombreux phénomènes qui sont impliqués dans ce processus, mais c’est la première étape pour apprendre à mieux la gérer.

La douleur et le stress

Ce qu’il faut d’abord savoir, c’est que la douleur que l’on ressent provient d’une combinaison de facteurs et que notre système nerveux (notre cerveau et nos nerfs) a un grand rôle à jouer. Chacun vit la douleur différemment en fonction de ses expériences passées, de ses croyances et de ses réactions face à cette situation. L’intensité de la douleur que l’on ressent n’est donc pas nécessairement proportionnelle à l’ampleur ou l’importance de la blessure sur le plan physique. Par exemple, une ampoule sur un pied ne sera pas vécue de la même façon chez l’athlète d’escrime qui a la compétition de sa vie dans quelques heures que pour la personne qui revient d’une randonnée.

Un autre facteur très important que nous avons également tendance à sous-estimer est le stress. Autant le stress émotionnel lié à la blessure et notre perception de celle-ci, que le stress que nous pouvons vivre au quotidien, ont un grand rôle à jouer sur la façon dont nous réagirons à la douleur. En effet, il a été démontré qu’une personne en situation de stress avait tendance à ressentir la douleur plus fortement et à en être plus incommodée qu’une personne à qui l’on ne met pas de pression. Ainsi, ce que nous vivons dans notre vie personnelle, comme la perte d’un être cher, une période plus difficile et exigeante au travail ou notre peur face à notre blessure influencera la façon dont notre cerveau gérera cette douleur.

Vlaeyen (2000)

La douleur : un système d’alarme

La douleur est essentielle à la survie, car elle agit comme système d’alarme pour arrêter de faire telle chose et éviter une blessure encore plus sérieuse. Elle avertit donc d’un danger et protège notre corps en vue de la guérison. Cependant, elle n’est pas nécessairement signe qu’il y a un dommage tissulaire, mais plutôt que le cerveau perçoit une menace ou un dommage pour le corps. Elle est un phénomène normal et souhaitable, mais, dans certains cas, si les tissus ne guérissent pas parfaitement ou que notre corps avait déjà utilisé certaines compensations, il peut arriver que cette douleur persiste même en l’absence d’une réelle menace. Elle n’a alors plus de rôle protecteur et est plutôt associée à notre système nerveux, comme le montre ce graphique.

Butler, Moseley (2013)

À partir de ces informations, ce que vous devez comprendre, c’est que VOUS avez un rôle à jouer pour diminuer cette douleur. Ça ne veut pas dire que la douleur est dans votre tête uniquement, mais qu’il est possible d’avoir du contrôle dessus. En accordant moins d’attention à votre douleur et en la reconnaissant comme ce qu’elle est et non seulement une expérience négative qui vous cause beaucoup de frustration, vous pouvez réussir à diminuer le message de douleur perçu par votre cerveau.

Plusieurs petits trucs sont à votre portée pour mieux gérer votre douleur :
— diminuer votre stress au quotidien;
— rester positif face la situation;
— changer votre perception de la douleur;
— garder votre mobilité et trouver un exercice ou un mouvement qui ne vous cause pas de douleur;
— modifier certaines habitudes de vie comme manger plus sainement ou arrêter de fumer;
— pratiquer la méditation ou la relaxation;
— pratiquer une activité physique que vous aimez et planifier une progression en fonction de la réaction de votre corps.

N’hésitez pas à consulter en physiothérapie pour un plan de traitement personnalisé et pour être guidé dans votre cheminement vers une récupération optimale. Un physiothérapeute saura vous écouter, vous aider à atteindre vos objectifs et vous conseiller dans la gestion de cette douleur.


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