Menu
Fermer la recherche

Informer

Le blogue

Quand le cerveau va mal

Quand le cerveau va mal

Rédigé par :
Julie Thibault
6 mai 2016

Comment reconnaître la présence d’une commotion cérébrale? Quoi faire en présence d’une personne atteinte?

Tout d’abord, tout coup à la tête, au cou ou au haut du corps peut provoquer une commotion cérébrale. Les personnes qui pratiquent des activités sportives avec contact sont les plus à risque, mais aussi ceux pratiquant des sports d’équipes. Sans oublier les incidents de la vie de tous les jours où la tête reçoit un impact ou est secouée vigoureusement.

La personne atteinte peut alors présenter un ou plusieurs des symptômes suivants. Ces symptômes démontrent une atteinte du système nerveux central, mais surtout, du cerveau :

  • Maux de tête
  • Troubles d’équilibre
  • Nausées
  • Hypersensibilité au bruit et à la lumière
  • Étourdissements
  • Anxiété
  • Vomissements
  • Trouble de la parole
  • Irritabilité
  • Humeur changeante
  • Difficulté de concentration
  • Ralentissement psychomoteur
  • Trouble de la mémoire
  • Baisse d’appétit
  • Grande fatigue
  • Sommeil perturbé

 

La commotion cérébrale est évolutive dans le temps. Il est donc important de surveiller l’évolution des symptômes dans les jours suivant l’évènement initial. Contrairement à la croyance populaire, une personne peut avoir subi une commotion cérébrale sans avoir perdu connaissance. Les outils d’imagerie et les scans cérébraux ne peuvent pas encore démontrer la présence d’une commotion cérébrale. Conséquemment, il n’est pas toujours obligatoire de passer de tels tests. L’évaluation clinique demeure donc la meilleure façon de déceler les déficiences du système nerveux central, et aussi, la meilleure façon de savoir ce qui sera à travailler et traiter afin de récupérer à 100 %. Le physiothérapeute pourra vous référer au besoin s’il suspecte que la condition soit plus importante et nécessite une investigation médicale supplémentaire.

Que faire si vous suspectez une commotion cérébrale?

Il est très important de ne pas retourner au sport ou à une activité à risque la journée même de la commotion cérébrale. Le cerveau a besoin de repos dans les premières journées pour récupérer adéquatement. Il est important de ne pas lutter contre la fatigue. Il est important de dormir si vous avez besoin de sommeil, cela permet au cerveau de mieux récupérer. Il est bien de diminuer les facteurs de stress dans votre vie, ceux-ci peuvent avoir des effets néfastes sur la récupération. Il est aussi primordial de ne pas rester seul et de ne pas conduire dans les premiers jours, pendant la période de repos. Vous devez absolument informer votre entraineur, vos parents ou une personne significative si vous croyez que vous avez subi une commotion cérébrale. Vous devriez également consulter un professionnel de la santé le plus rapidement possible. Vos symptômes peuvent affecter vos relations avec votre famille et vos amis. Il peut arriver de remarquer une irritabilité et des sauts d’humeur. Parlez-en à un professionnel si vous remarquez ces symptômes.

La physiothérapie est essentielle pour une récupération adéquate et complète d’une commotion cérébrale. Un bilan neurologique, un examen visuel, un examen vestibulaire, un bilan articulaire, un bilan musculaire, une évaluation de votre capacité à l’effort, équilibre, proprioception, votre perception spatiale et corporelle et de votre coordination seront évalués et traités en physiothérapie.

Si vous suspectez une commotion cérébrale, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec un physiothérapeute spécialisé dans le traitement des commotions cérébrales pour un suivi rigoureux, efficace et professionnel.


Partager cette page
Laisser un commentaire
À propos de l'auteur
Julie Thibault est physiothérapeute. Graduée de l’Université de Montréal en 2014, elle pratique la physiothérapie en neuro-musculo-squelettique à la clinique Mouvement Physio de Laval.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *