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Journée mondiale de la physiothérapie 2023

Journée mondiale de la physiothérapie 2023

Rédigé par :
FCPQ
8 septembre 2023

La Journée mondiale de la physiothérapie, le 8 septembre, est l’occasion idéale pour reconnaître le travail des 6 194 physiothérapeutes et 3 131 technologues en physiothérapie qui jouent un rôle essentiel au sein du système de santé et qui contribuent à l’amélioration de la qualité de vie de nombreuses personnes.

Cette année, l’Association québécoise de la physiothérapie (AQP), la Fédération des cliniques de physiothérapie du Québec (FCPQ) et l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec (OPPQ) souhaitent mettre en lumière la relève des deux professions qui constitue l’avenir de la physiothérapie.

Nous saluons les jeunes physiothérapeutes et technologues en physiothérapie qui apportent une énergie nouvelle, une passion et des compétences innovantes dans le domaine de la physiothérapie. Leur engagement envers l’amélioration de la santé de la population est inestimable.

Nous vous invitons à découvrir le portrait de personnes issues de la relève témoignant de leur dévouement, de la diversité des champs d’exercice et des milieux de pratique sur nos différents sites.

Journée mondiale de la physiothérapie : « coacher » la relève T. Phys.

Michaël Desrosiers est physiothérapeute, diplômé de l’Université Laval, depuis 14 ans ; Nathaniel Gagné est technologue en physiothérapie diplômé du Centre matapédien d’études collégiales d’Amqui depuis mai 2023. Ce qui lie ces deux personnes ? La physiothérapie, bien sûr. Michaël est aussi le mentor de Nathaniel. La Fédération s’est entretenue avec eux à l’occasion de la Journée mondiale de la physiothérapie 2023.

À gauche: Michaël Desrosiers, pht; à droite: Nathaniel Gagné. T. Phys.

Un T. phys. en région

Nathaniel Gagné est un jeune T. phys. En effet, il a obtenu son diplôme d’études collégiales en techniques de physiothérapie au Centre matapédien d’études collégiales d’Amqui en mai dernier. Puisque Nathaniel est originaire de la région, le CMÉC était proche de chez lui. Ce n’était pourtant pas la seule raison de ce choix : « Je me suis aussi fait dire, avant de m’y inscrire, qu’à cause du peu d’étudiant·es en techniques de physiothérapie, les professeurs étaient plus faciles d’accès et que l’enseignement était plus individualisé que dans les autres cégeps où les classes sont plus nombreuses. Cela m’intéressait beaucoup, raconte-t-il. De plus, le côté plein air d’Amqui, avec une magnifique station de ski, me séduisait encore plus. », ajoute ce mordu de sport et de santé.

Ce sont d’ailleurs ces deux passions qui ont attiré Nathaniel en physiothérapie. Pour lui, la physiothérapie est une « belle profession qui amène beaucoup de fierté. » Celle d’aider les gens à aller mieux et à leur donner une meilleure qualité de vie, mais aussi de trouver des solutions face à des conditions difficiles. « C’est un métier diversifié ! », déclare-t-il.

Naturellement, après l’obtention de son diplôme, Nathaniel a choisi de rester en région ; il exerce donc depuis cet été à la clinique Sylvain Trudel de Rimouski. Cet ancien joueur de basketball connaissait bien cette clinique : « j’ai fait mon dernier stage avec eux et je travaillais déjà pour eux en tant que premier répondant sport lors d’événements sportifs. » L’approche de la physiothérapie au sein de la structure, l’ambiance et la disponibilité des autres thérapeutes, tout était en place pour un « match » gagnant entre Nathaniel et la clinique.

Une passion du sport commune

Michaël Desrosiers est physiothérapeute depuis 14 ans et associé de la clinique Sylvain Trudel depuis 2015. Il occupe plusieurs autres responsabilités au sein de l’établissement, notamment dans la supervision de département de physiothérapie pour l’ensemble des cliniques, qui sont interdisciplinaires. Il a également été plusieurs fois moniteur de stage, tant pour les physiothérapeutes que les technologues en physiothérapie.

Comme Nathaniel, Michaël est un passionné du sport et de la santé ; c’est d’ailleurs la possibilité de faire de la physiothérapie sportive qui l’a, lui aussi, orienté vers cette carrière. Michaël confie que bien qu’il traite tous les types de patients, il est davantage attiré par la clientèle active et sportive, quel que soit le niveau. « J’aime accompagner les gens dans la poursuite de leurs activités et dans l’atteinte de leurs objectifs. »

Cette passion pour le sport s’est même traduite au sein de cette clinique jusque dans le vocabulaire déployé dans les relations de management « Nous usons une terminologie sportive en gestion pour éliminer l’aspect hiérarchique (employé, patron). Nous utilisons les mots coéquipiers et coachs », précise Michaël.

Les qualités d’un mentor, d’un coach et d’un thérapeute

L’intrication de la physiothérapie et du sport ne s’arrête pas là pour lui. Lorsque Michaël cite les qualités nécessaires pour être un bon mentor, il est facile de souhaiter les mêmes d’un bon coach :

  • travailler en équipe avec un objectif d’amélioration continue,
  • établir une relation de confiance,
  • être bienveillant,
  • saisir les besoins de la personne avec qui l’on œuvre,
  • partager et transmettre son expérience.

Nathaniel mentionne que la proactivité et la bienveillance de Michaël, combinées à cette vision du mentorat, lui permettent « d’être un excellent thérapeute ». Il confirme par ailleurs que l’accompagnement qu’il a reçu de son « coach » a fait toute une différence dans son démarrage dans la profession : « Cela m’a permis d’approfondir mes connaissances et d’ajouter des outils à mon coffre de jeune thérapeute et de me donner de la confiance », explique-t-il.

Plus encore, ce mentorat a probablement influencé son propre intérêt à le devenir à son tour : « ça m’a donné le goût de devenir mentor pour aider les prochaines générations de T. phys. à avoir des outils pour bien débuter leur carrière. J’aimerais beaucoup donner comme mentor, comme Michaël l’a fait avec moi. »

À lire également

  • le portrait de Anne-Marie Violette, pht, et les étudiantes de maîtrise Marie-Ève Lavoie et Roxanne Pelletier sur le site de l’AQP
  • le portrait de Roxanne Lebel, pht, et Gwendoline Zapf, pht sur le site de l’OPPQ

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